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Peugeot Polygon: le drame venu du futur

La dernière étude de Peugeot montre tout le drame que peut receler une petite voiture, y compris des portes papillon. La Peugeot Polygon regorge de technologies futuristes telles que le système Steer-by-Wire et Hypersquare.

Publié le 14.11.2025

Portes papillon, volant rectangulaire « Hypersquare » et technologie Steer-by-Wire : impossible de concentrer plus de dramatisme sur quatre mètres. La Peugeot Polygon n'est toutefois pas une fantaisie futuriste, mais plutôt un aperçu assez concret de la prochaine Peugeot 208, qui devrait arriver en 2027.

Un avenir félin

Peugeot parle du « prochain chapitre de la marque » et aiguise encore plus ses griffes. Les célèbres feux en forme de griffes deviennent trois bandes LED horizontales qui s'étendent sur l'avant et l'arrière. Des micro-LED permettent de changer les graphiques et les couleurs en fonction de l'humeur ou du mode de conduite. Ceux qui le souhaitent peuvent faire briller les feux arrière aux couleurs de l'arc-en-ciel. Cependant, c'est probablement le service des immatriculations qui aura le dernier mot.

Peugeot a affiné son langage stylistique : moins de surfaces arrondies, plus de tension dans les lignes. Le Polygon Concept est cinq centimètres plus court que l'actuelle e-208, mais plus large et avec des épaules plus larges. Et comme le design serait ennuyeux sans spectacle, les portes s'ouvrent naturellement vers le haut – des portes papillon pour le quotidien. Cela restera probablement une blague des designers, mais ce serait quand même sympa.

Hypersquare au lieu d'un volant

C'est à l'intérieur que commence la véritable folie : le volant classique appartient désormais au passé. À la place, on utilise l'Hypersquare, une sorte de tablette de commande carrée avec des boutons ronds aux coins. Chaque mouvement est transmis électroniquement aux roues avant – c'est ce qu'on appelle le Steer-by-Wire. Il n'y a plus de connexion mécanique. Peugeot promet plus de précision, moins de vibrations et un rapport de direction variable en fonction de la vitesse. À faible vitesse, la voiture peut tourner presque sur place, à grande vitesse, un mini-dérapage suffit.

Le système filtre les mauvaises conditions routières et limite l'angle de braquage à environ 170 degrés de chaque côté. Un seul tour de volant suffit donc pour passer d'une butée à l'autre. Peugeot prévoit de commercialiser cette technologie en série en 2027. L'avenir est donc soudainement très proche.

Un cockpit avec une vue dégagée

On cherche en vain des écrans dans le Polygon. À la place, un panneau micro-LED projette toutes les informations directement sur le pare-brise. D'une taille de 31 pouces, il est configurable et s'adapte aux modes de conduite « Cruise », « Fun » ou « Hyper ». On se croirait dans un vaisseau spatial à l'accent français.

À l'intérieur aussi, Peugeot montre que la durabilité ne doit pas nécessairement sentir le carton. Plastiques recyclés, composants en PET, coques de sièges imprimées en 3D, couleurs et tissus interchangeables : tout est personnalisable, tout est adaptable. Des supports pour sacs à dos et écouteurs sont également inclus, tout comme un immense toit en verre qui baigne l'habitacle de lumière. La voiture entière est composée de moins de pièces qu'une petite voiture conventionnelle, ce qui permet de gagner du poids et de simplifier la production.

Le plaisir de conduire rencontre l'avenir

Sur le plan technique, la Polygon est un terrain d'expérimentation. Peugeot y teste tout ce qui devrait arriver sur les routes à partir de 2027 : direction à commande électrique, Hypersquare, matériaux durables, signatures lumineuses adaptatives. Si l'on en croit les ingénieurs, une future 208 GTI pourrait bien reprendre certains éléments de cette étude, y compris, espérons-le, les deux spoilers de toit.

La Peugeot Polygon offre un aperçu d'un avenir où le volant est anguleux, les phares vivants et le design félin. Portes papillon ou pas, Peugeot fait preuve d'audace, d'humour et de style. Si la prochaine 208 est ne serait-ce qu'à moitié aussi passionnante, la concurrence n'a qu'à bien se tenir.

Photos : Peugeot

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