VW Golf GTI - Rapport de conduite
Au volant de la Golf, les souvenirs remontent à la surface. Tout semble merveilleusement normal, simple et familier. Mais cette Golf porte trois lettres magiques dans son nom : GTI. Depuis 1976, elles sont synonymes de « Grand Tourisme Injection » et de grand plaisir de conduite. Nous avons conduit la voiture de sport populaire de la huitième génération dans sa forme rafraîchie et avec des sièges à carreaux.
Moteur avant, traction avant et puissance à gogo. Certes, la nouvelle VW Golf GTi reste fidèle à ses valeurs, mais le facelift de la Golf VIII ouvre probablement le dernier chapitre de l'histoire de la GTI avec moteur à combustion.
La voiture de sport populaire se présente désormais avec un logo VW éclairé. Après tout, même de nuit, on doit pouvoir voir ce que l'on a au cul. Les lampes à l'avant et à l'arrière ont également été modifiées - elles affichent désormais de jolis graphismes lumineux.
Finis les boutons capacitifs
Dans l'habitacle, le concept de commande souvent critiqué a été revu. Le plus frappant : les boutons capacitifs ont été supprimés et le volant retrouve enfin ses boutons classiques qui fonctionnent de manière parfaitement normale. Un cockpit numérique fait également partie de l'équipement, tout comme le nouveau système d'infodivertissement MIB4, avec même ChatGPT à bord, pour répondre aux questions importantes de la vie pendant la conduite. Une de ces questions : la commande est-elle maintenant meilleure ? Réponse : oui, beaucoup mieux.
Sous le capot
Mais on ne commande pas une GTI pour l'« IDA » à l'intelligence artificielle. Sous le capot se trouve un moteur turbo essence de 2,0 litres et 245 ch. Il procure un grand plaisir de conduite sans surcharger le conducteur. Le châssis DCC en option est particulièrement réussi et alterne très bien entre confort et sportivité. En mode confort, on laisse les enfants s'endormir paisiblement sur la banquette arrière, et on les réveille avec la dureté maximale de l'amortissement.
Plus ferme en mode sport
En mode sport, on en prend plein les oreilles, à l'intérieur comme à l'extérieur. Le bruit du moteur devient plus rauque et plus présent, la direction plus ferme. Malgré une légère influence de la propulsion à l'avant, la GTI informe précisément son conducteur de l'état de la route et de la limite d'adhérence. Le léger sous-virage indique au conducteur la limite, bien avant qu'il ne se retrouve dans les cordes électroniques de l'ESP. Il faut vraiment tirer bêtement sur la barre pour être mis sous tutelle par l'ESC. Le gestionnaire de dynamique de conduite aide à régler le différentiel à glissement limité ainsi que les amortisseurs déjà mentionnés.
Une championne du quotidien
Mais la GTI n'est pas seulement une héroïne de course, c'est aussi une championne du quotidien. Qu'il s'agisse d'aller chercher les enfants à la crèche, de charger quelques sacs de terre de jardin au magasin de bricolage ou de partir en vacances - avec la Golf GTI, on a dans la plupart des cas la voiture adéquate sous le capot. Grâce à une consommation modérée de 7,9 litres aux 100 kilomètres en moyenne, le budget du ménage est préservé. Mais bien sûr, avec une conduite sportive, la GTI est bien plus amusante. Mais c'est surtout ce grand écart entre le quotidien et le sport que la génération huit rafraîchie maîtrise vraiment remarquablement bien - sans problème de logiciel.
L'infodivertissement n'est pas très bien accueilli
Dans les forums spécialisés, l'infodivertissement de la Huit Golf est en revanche très malmené. Mais dans ces haines féroces, on oublie souvent qu'il ne s'agit que d'un logiciel. Comme l'a résumé un lecteur la semaine dernière, son expérience avec le Huit précédent : problème de logiciel, mise à jour du logiciel, fin du problème de logiciel. De notre point de vue aussi, on se plaint un peu trop fort. Sinon, on a sous les yeux une machine de conduite assez stable, qui se conduit de manière absolument pas spectaculaire, selon les besoins. Si l'on supprime les bruits de fond via le système d'infodivertissement, à l'intérieur comme à l'extérieur, on pourrait se croire dans une simple Golf. Un trajet en voiture devient alors une affaire ordinaire, au lieu d'être un pur plaisir de conduire une voiture (non électrifiée).
Une GTI n'a jamais été bon marché, mais elle est à peu près abordable. Ceux qui ont environ 49 000 francs de côté devraient donc envisager la GTI. Ceux qui ont plus dans leur tirelire devraient encore cocher quelques cases pour les options de dynamique de conduite.
Conclusion : après toutes ces années, la Golf GTI est toujours ce qu'elle a toujours été - tout simplement une bonne voiture sportive.
Texte : GAT
Photos : Toni Bader