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AMAG– Une histoire suisse de la mobilité

AMAG fête ses 80 ans. Joyeux anniversaire. Et reste fidèle à elle-même : discrète, claire, progressiste. Une entreprise qui assume ses responsabilités – sans grands discours, mais avec effet.

Publié le 26.04.2025

Une Coccinelle grise garée devant un immeuble zurichois, le moteur encore tiède. Nous sommes en 1952, et un pan de la mobilité quotidienne vient de commencer. D'où vient cette Coccinelle ? D’AMAG, bien sûr.
Aujourd’hui, lorsqu’on évoque AMAG, on pense aux concessions, aux contrats de leasing, aux véhicules électriques, et peut-être à ce logo omniprésent sur les routes suisses. Mais AMAG, c’est plus que cela : une histoire intimement liée à la Suisse elle-même – à sa conception du travail, du progrès et des responsabilités.

AMAG a été fondée en 1945 par Walter Haefner, alors que la guerre n’était même pas encore terminée. Il pensait déjà à l’après. Son objectif : rendre la mobilité accessible au plus grand nombre. Le succès de sa vision viendra avec la VW Coccinelle : simple, abordable, fiable.

Haefner n’était pas un visionnaire bruyant, mais un homme d’action pragmatique. Il lança l’assemblage de voitures en Suisse, introduisit le leasing, investit tôt dans l’informatique. Qu’AMAG travaille déjà avec des ordinateurs IBM dans les années 50 n’était pas un hasard, mais une preuve de clairvoyance entrepreneuriale et de curiosité technologique. Cet esprit guide encore l’entreprise aujourd’hui.

Des décisions claires marquent l’identité

Même si le monde a changé, AMAG a su évoluer. En toute discrétion, mais de manière tangible. Avec son propre Innovation & Venture LAB, des partenariats dans l’électromobilité ou l’acquisition d’entreprises durables comme Helion : AMAG agit par conviction stratégique, pas pour l’image. Le progrès est le bienvenu – mais sur une base solide.

Sur le plan sociétal aussi, AMAG affiche une posture claire. Pas de tapage médiatique autour de la responsabilité sociale, mais des soutiens ciblés et discrets. Éducation, culture, aide en cas de besoin – les dons ne visent pas la visibilité mais traduisent une conviction. Walter Haefner n’était pas un homme de grandes paroles, mais de décisions nettes. La famille perpétue cette ligne. Qu’il s’agisse d’un don à un hôpital pour enfants, de contributions à la Chaîne du Bonheur ou de l’engagement dans les universités : on donne sans en faire tout un plat. « Fais le bien, mais ne t’en vante pas » : tel était son credo.

Bien sûr, tout ne va pas parfaitement. L’égalité hommes-femmes dans les métiers techniques reste en retard, comme dans beaucoup d’entreprises industrielles. Peu de femmes encore dans les ateliers, les ventes ou l’ingénierie. Mais l’essentiel est là : pas de détours, pas d’excuses. Les lacunes sont reconnues et traitées – avec des programmes de formation, des changements internes et une volonté affichée.

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Notre propre expérience avec AMAG

Ce qui nous frappe dans notre longue collaboration avec AMAG, c’est leur honnêteté. Ils ne prétendent pas être parfaits. Les problèmes sont discutés ouvertement, les produits remis en question, les opinions sont franches, sans jargon corporate. Le développement se fait sereinement, de manière crédible et terre-à-terre. Pas de grandes promesses, pas de bruit inutile.

Et peut-être est-ce là le secret de leur succès. AMAG n’est pas qu’une entreprise, mais le reflet d’un certain type de Suisse : pragmatique, fiable, ouvert à la nouveauté mais bien ancré. Dans un secteur dominé par l’image, les likes et le bruit, cette attitude autocritique fait presque figure d’exception.

Et c’est précisément pour cela que Walter Haefner, aujourd’hui, pourrait être fier. Non pas à cause du succès, mais parce que son principe vit encore : assumer ses responsabilités – sur le plan économique, technologique et sociétal. AMAG a 80 ans – et n’a pas pris une ride.

 

 


Texte: GAT
Photos: AMAG 

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