Hot rod classique « Tri-Five »

Chevrolet Bel Air by Cartech

Existe-t-il une voiture plus cool que la Chevrolet Bel Air conduite par Harrison Ford dans le film « American Graffiti » ? Oui, la Chevrolet Bel Air by Cartech, un hot rod V8 sans compromis développant près de 400 chevaux.

Publié le 18.12.2025

L'année 1956 est considérée comme une année clé de la culture pop. Elvis a connu son premier succès numéro 1 avec « Heartbreak Hotel », James Dean est devenu une icône adolescente immortelle à la suite de sa mort prématurée, Marilyn Monroe était au sommet de sa carrière avec « Bus Stop ». La culture jeune est devenue pour la première fois une force économique : jupons, vestes en cuir, pommade, juke-box. On se retrouvait dans les drive-in, sur les parkings, dans les Main Street Cruises et dans les courses de quart de mile. Au milieu de tout cela : la Chevrolet Bel Air. Ce n'était pas une voiture ordinaire, mais le réveil roulant de toute une génération.

American Graffiti

Pas étonnant que George Lucas ait choisi précisément ce modèle pour « American Graffiti ». Dans ce film culte de 1973, Harrison Ford – alors encore loin de Han Solo ou Indiana Jones – conduit une Chevrolet Bel Air noire de 1955. Dans le rôle de Bob Falfa, un cruiser narcissique en chemise de cow-boy, il affronte le roi local de Main Street. Ce duel nocturne reste à ce jour l'un des moments les plus emblématiques de l'histoire du cinéma.

Tri-Five-Hot-Rod

Mais il y a encore mieux. Beaucoup mieux. Car la Chevrolet Bel Air de Cartech n'est pas une star de cinéma, c'est la voiture dont rêveraient les stars de cinéma : un véritable hot rod « Tri-Five » qui efface les frontières entre classique, restomod et performance moderne. Une pièce unique immatriculée en Suisse, dont la procédure de contrôle a coûté plus de 80 000 francs. Le résultat ressemble à un membre d'un gang de rockers des années 1950, mais avec beaucoup plus de biceps.

De loin, la Bel Air 1956 peinte en gris satiné semble presque inoffensive. Mais en s'approchant, l'impression change, dans le bon sens du terme. Le chrome est recouvert d'un revêtement en poudre noir, la silhouette semble sombre, large, menaçante.

Sous le capot ne se cache pas un V8 docile, mais un moteur Chevy de 6,5 litres développant 395 ch qui ne demandent qu'à s'exprimer. Des freins à disque Wilwood tout autour permettent de dompter cette puissance. Les doubles triangles à l'avant, l'essieu arrière Jaguar et les jambes de force Heidts font en sorte que la Bel Air ne roule pas comme une voiture ancienne, mais comme une voiture de performance moderne dans un costume rétro.

Intérieur moderne

L'intérieur ? Un rêve en cuir tabac. Isolée comme une cabine de studio, équipée d'un tableau de bord numérique et d'un système audio haut de gamme invisible intégré, contrôlé via un smartphone. Et oui : suffisamment puissant pour rivaliser avec le grondement sonore du V8, si vous le souhaitez. Des jantes Rat Rod de 18 pouces avec des pneus Pirelli complètent l'image de cette œuvre d'art totale.

Idole des années 50

Cette Bel Air n'est pas une voiture destinée aux événements Show & Shine. C'est une combattante moderne des rues sous les traits d'une idole des années 50. Ceux qui en ont assez des supercars en carbone et des bolides électriques optimisés par des algorithmes trouveront en cette brute gris satiné une alliée.

Et ceux qui rêvent eux-mêmes d'une transformation individuelle de leur véhicule sauront exactement où aller après avoir vu cette Bel Air : à Coire, chez Cartech. Là-bas, on ne se contente pas de construire des voitures, on construit des rêves sur roues.

Texte : Jürg Zentner

Photos : Christian Lienhard (lienhardbildwerke.ch)

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