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Il y a 55 ans, Ford présentait la Capri au salon de l'automobile de Bruxelles. À l'origine, elle aurait dû s'appeler Colt, mais Mitsubishi a déjà fait protéger le nom. Nommée d'après l'île de vacances unique au large de Naples, la Ford Capri est devenue la première "pony-car" européenne. Le design conçu par Uwe Bahnsen a immédiatement plu et a permis de détourner l'attention du fait que le châssis provenait de la Ford Cortina et les moteurs de la Taunus. Le balayeur de rue de Cologne a été produit jusqu'en 1986.
Aujourd'hui, Ford reprend le nom du modèle - pour une voiture complètement différente. Il faut pardonner le fait que la Ford Explorer a déjà été rechargée électriquement. Personne ne regrette le SUV américain. Mais la désignation Capri est déjà synonyme des grandes années Ford, lorsque des voitures à couper le souffle sortaient encore de Cologne. Get over it, Boomer !
La plateforme électrique provient de VW, ce qui ne fait qu'attiser la discussion sur le nom. Ford Capri ou VW Scirocco ? C'était une question de foi dans les années 1970. Il fallait choisir. Mais aujourd'hui, tout est un peu plus fluide qu'à l'époque.
La VW Capri a son propre look. Avec ses 4,63 mètres, le Capri est, à empattement égal, environ 15 centimètres plus long que son frère de plate-forme, le Ford Explorer. Le toit coupé, l'avant sportif, la calandre plate, la ligne d'épaule fortement modelée et la vitre latérale arrière arrondie doivent rappeler le modèle qui lui a donné son nom. Eh bien, il faut beaucoup d'imagination pour cela.
Restons-en aux faits : Le crossover coupé démarre tout d'abord avec la batterie Long-Range de 77 kWh, associée au choix à la traction arrière ou à la traction intégrale. Dans le premier cas, 210 kW/286 ch sont disponibles et l'autonomie est de 627 kilomètres. Avec deux moteurs, la puissance passe à 250 kW/340 ch, l'autonomie tombe à 592 kilomètres. D'autres versions suivront, dont un modèle d'entrée de gamme avec une batterie plus petite.
Texte : Jürg Zentner
Images : Ford