400 changements de batterie par jour
Le constructeur chinois de voitures électriques Nio mise sur les stations d'échange de batteries en plus de la recharge traditionnelle. La dernière génération de Power Swap Stations (PSS 3.0) permet d'échanger plus de 400 batteries par jour.
Nio continue d'étendre sa présence en Europe. L'USP du constructeur chinois de voitures électriques réside dans ses stations d'échange de batteries, également appelées Power Swap Stations. Leur nouvelle génération PSS 3.0 doit désormais être encore plus efficace. Sur les 30 stations Nio existantes en Europe, cinq sont de la dernière génération.
98 pour cent louent la batterie
La PSS 3.0 peut effectuer jusqu'à 408 remplacements de batterie par jour. Un échange y prend moins de trois minutes, soit environ un cinquième plus vite qu'auparavant. Cela se fait de manière entièrement automatique et il n'est pas nécessaire de quitter la voiture. Parallèlement, il est possible de stocker jusqu'à 21 batteries de véhicules et, si nécessaire, de réinjecter du courant dans le réseau électrique. Les stations d'échange d'accumulateurs ne sont accessibles qu'aux clientes et clients qui ont acheté la batterie de leur véhicule en leasing au lieu de l'avoir achetée. Selon Nio, 98% des clients optent pour le modèle de leasing. Sont actuellement proposés les berlines ET5 et ET7, les SUV EL6 et EL7 ainsi que la break EL5 Touring.
Le Nio EL5 Touring est l'un des premiers breaks électriques sur le marché.
Les modèles Nio peuvent être loués sur la base d'un abonnement et, depuis peu, achetés régulièrement. À moyen terme, Nio veut créer un standard pour les stations d'échange de batteries. Pour ce faire, l'entreprise coopère depuis peu avec les deux constructeurs chinois Geely et Changan Auto. A l'avenir, les batteries devraient également pouvoir être échangées dans les stations des autres fabricants. Actuellement, Nio, et donc aussi les Power Swap Stations, ne sont présents en Europe qu'en Allemagne, en Norvège, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas. D'ici 2025, 25 marchés devraient être concernés, dont la Suisse.
Le texte : Moritz Doka
Des images : Nio